Nos Objectifs

Sur le plan citoyen

Sensibiliser le gouvernement sénégalais à la nécessité de mettre en place une politique migratoire soucieuse des intérêts et des droits des sénégalais de l’extérieur qui se décline par :

  • Une politique nationale sur les migrations

Nos gouvernants se doivent de protéger leurs ressortissants quel que soit le pays où ils résident (conventions bilatérales ou multilatérales ou de leurs renégociations avec les représentants des pays d’accueil). Ils doivent également soutenir nos compatriotes dits « sans-papiers » dans leur démarche de régularisation.

  • La nécessité de redéfinir l’organisation et l’administration des Sénégalais de l’extérieur.

Le ministère des Sénégalais de l’Extérieur et la Direction des Sénégalais de l’Extérieur (DGSE) ne s’appuient pas sur une politique migratoire définie, les responsables de ces différentes structures sont pour la plupart d’entre eux éloignés des préoccupations de la diaspora sénégalaise. Les représentants de l’Etat dans les commissions mixtes de discussion sur les accords bilatéraux concernant l’immigration doivent être accompagnés par les représentants de la diaspora.

Nous militons pour un quota d’élus des sénégalais de l’extérieur dans les institutions nationales où se décident les orientations concernant la diaspora sénégalaise.

Le Conseil Supérieur des Sénégalais de l’Extérieur (CSSE), crée par décret, est un cadre important pour la diaspora sénégalaise mais n’a jamais pu remplir son rôle car sa mise en œuvre a toujours été centré sur des membres choisis par le seul critère de proximité politique plutôt que par leurs expertises et compétences.

Pour tenir le rôle d’interface entre les représentations diplomatiques et consulaires de l’Etat sénégalais d’une part, et les Sénégalais résidant à l’étranger d’autre part, via leurs associations, la mise en place du CSSE doit se faire en concertation avec les sénégalais de l’extérieur, dans une démarche participative et démocratique.

Sur les droits sociaux des migrants sénégalais

La totale transparence doit être le maître-mot dans les négociations :

  • des conventions sociales (sécurité sociale, retraites, allocations familiales et vieillesse …) entre le Sénégal et les différents pays d’accueil.

  • Sur la vie familiale en migration (intégration, la vie dans le double espace…).

Au plan économique

La diaspora Sénégalaise notamment se doit d’être pionnière dans la capitalisation de ses ressources financières pour continuer à soutenir l’activité économique de nos ménages en pays d’accueil comme au Sénégal. En ce sens, le CSD compte mobiliser l’ensemble des Sénégalais de l’extérieur autour de ces questions économiques pour constituer un Fonds d’Investissement pour la Diaspora Sénégalaise (FIDIS). Ces fonds vont permettre de financer des projets collectifs ou individuels portés par ses membres, une caisse de solidarité pour ses membres, un fonds de garantie décès et rapatriements de corps (création une mutuelle de santé et d’assurance vie …), la participation à des projets innovants portés par des tiers (privés comme publics), la création d’entreprises et des emplois dans les pays d’accueil, la création, à moyen terme, d’une banque des Sénégalais de l’extérieur (BSE) …..

Pour le CSD, la diaspora Sénégalaise a suffisamment de ressources humaines et financières pour réaliser ce grand défi. 

csd

Sur le plan diplomatique et consulaire

A ce jour, nos gouvernants n’ont pas réussi à satisfaire les sénégalais de l’extérieur sur une exigence de services consulaires de proximité, un sens du service et de la qualité au sein du personnel consulaire, la nécessité de réorganisation et d’efficacité de l’information au public et une adaptation des horaires aux disponibilités des publics, une redéfinition des attributions et espaces consulaires plus conformes à l’implantation migratoire sénégalaise.

Pour se faire, il est nécessaire de :

nommer au sein des Consulats, une administration qualifiée composée des membres de la diaspora, au service exclusif des sénégalais et non d’intérêts partisans en mettant en avant les critères de compétences et expertises.

– de revoir le principe de l’implantation des consulats généraux (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux) au profit d’une administration consulaire décentralisée plus proche de nos concitoyens.

– Revisiter les implantations des consulats honoraires pour offrir à nos concitoyens un service consulaire réactif et efficace.

– de créer une caisse de solidarité dédiée aux étudiants non boursiers et au rapatriement de corps.

-la mise en place d’un guichet dédié à la coopération décentralisée dans chaque consulat général pour l’accompagnement des projets individuels/collectifs de coopération et pour répondre aux demandes des collectivités locales qui nous sollicitent souvent pour trouver des partenaires.

– Œuvrer à la création d’un espace fédérateur des initiatives des associations, organisations et opérateurs économiques ; développement des solidarités (multiservices) et des échanges au sein de la communauté Sénégalaise de France.

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